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Louis, duc d'Anjou

 

de jure le Roi de droit de France et de Navarre Louis XX

Succession

Depuis le 30 janvier 1989
(28 ans et 24 jours)

Données clés

 

Nom revendiqué

« Louis XX »

Prédécesseur

Alphonse de Bourbon

Titulature

« Duc de Touraine »
« Duc d’Anjou »
« Duc de Bourbon »

 

Dynastie

Maison de Bourbon

Nom de naissance

Luis Alfonso Gonzalo Víctor Manuel Marco de Borbón y Martínez-Bordiú

Biographie

État-civil et nationalité

À sa naissance, Louis de Bourbon est déclaré à l’état civil espagnol1 comme « S.A.R. don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú », puis son acte de naissance est transcrit le 16 mars 1994 à l’état civil français au nom de « Louis-Alphonse de Borbon ». Ce prédicat espagnol d'altesse royale, accordé à titre héréditaire à son père par Francisco Franco, lui est contesté depuis 1987, quand le roi Juan Carlos a de manière générale restreint à caractère viager ces titres. Étant né avant 1987, Louis de Bourbon considère qu'il reste altesse royale à caractère viager.

Le 7 janvier 1988, l’administration française a délivré à Louis de Bourbon une carte nationale d’identité au nom de « S.A.R. de Bourbon, duc de Bourbon, Louis-Alphonse» (le titre de « duc de Bourbon » a été remplacé par le titre de « duc d'Anjou » lors du renouvellement de la carte). Il possède depuis sa naissance la double nationalité : française par son père (né de mère française) et espagnole par ses deux parents.

Ascendance et enfance

Louis de Bourbon est le second fils d'Alphonse de Bourbon, duc de Cadix, « duc d’Anjou », et de son épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco (fille de Cristóbal Martínez-Bordiú, 10e marquis de Villaverde, et de Carmen Franco y Polo, duchesse de Franco, grande d'Espagne). « Louis de France » est donc considéré par les légitimistes comme « fils de France » à sa naissance, son père étant Dauphin de France.

Il est également l'arrière-petit-fils du général Francisco Franco, qui dirigea l’État espagnol de 1939 à 1975 avec le titre de Caudillo, ainsi que l'arrière-petit-fils du roi Alphonse XIII d'Espagne, et ainsi le cousin issu de germain du roi Felipe VI.

Le 3 mai 1974, Louis de Bourbon est baptisé dans la religion catholique au palais royal du Pardo, près de Madrid ; son parrain est son grand-père paternel, Jacques-Henri de Bourbon, absent de la cérémonie et représenté par Gonzalve de Bourbon (son oncle), et sa marraine son arrière-grand-mère maternelle Carmen Polo, épouse de Francisco Franco.

De nouveau « Fils de France » le 20 mars 1975 quand son père devient le chef de Maison, Louis est titré par celui-ci « duc de Touraine » le 19 septembre 1981.

Avec la séparation de ses parents (1979) puis leur divorce civil (1983), son frère et lui se voient confiés par les tribunaux à leur père.

Ils suivent leurs études au lycée français de Madrid, et font ensemble leur première communion en mai 1983 des mains de l'archevêque de Tolède et primat d'Espagne, Mgr Marcelo Gonzales.

Le 5 février 1984, revenant de ski avec son père, son aîné et leur gouvernante, ils subissent en Navarre un très grave accident de voiture. Hospitalisés à l'hôpital de Navarre à Pampelune, le prince François de Bourbon décède le 7 février tandis que Louis-Alphonse, devenant alors « Dauphin de France », demeure dans un semi-coma ; il mettra de nombreuses semaines avant de s'en remettre. Le prince Alphonse titre alors son fils Louis « duc de Bourbon », le 27 septembre 1984.

En 1986, le mariage de ses parents est déclaré nul par le tribunal ecclésiastique de la Rote madrilène

En 1987, à l'occasion du Millénaire capétien, son père l'emmène avec lui lors d'un tour de France de commémorations (une centaine), et le fait chevalier du Saint-Esprit l'année suivante. « À de telles cérémonies, le maire socialiste de Montpellier, le maire modéré de Toulouse, le maire radical de Lyon et bien d'autres ont invité l'aîné des descendants d'Hugues Capet, qui était Alphonse de Bourbon »

Le 21 décembre 1988, le tribunal de grande instance de Paris, en sa première chambre, jure irrecevable la demande de leur cousin le « duc d'Orléans », Henri d'Orléans, de leur faire interdire l'usage du titre de « duc d'Anjou » et le port des pleines armes de France.

Sur la question du titre, le tribunal a décidé que M. d’Orléans, ne justifiant d’aucune collation au titre de duc d’Anjou à un de ses ancêtres, de sa transmission et de son investiture, était irrecevable à agir en usurpation de titre.

Sur la question des armoiries, le tribunal a rappelé qu’elles sont un accessoire du nom, qu’elles en sont indissociables et que, selon la coutume, les aînés portent les armes pleines.

Henri d'Orléans fait appel le 17 janvier 1989, suivi le 24 janvier par Sixte-Henri de Bourbon-Parme ; le « duc de Castro », également partie, ne les imite pas

Alphonse de Bourbon meurt alors tragiquement le 30 janvier 1989 en skiant aux États-Unis (il est blessé au cou par un câble métallique tendu au travers de la piste) ; à 14 ans, Louis-Alphonse devient alors chef de la maison de Bourbon, aîné des Capétiens et roi de France de jure selon les Lois fondamentales du royaume de France, sous le nom de « Louis XX », et relève le titre de courtoisie paternel de « duc d'Anjou » dès le 2 février.

Malgré le deuil de Louis, Henri d'Orléans demande une reprise d'instance (contre son père défunt) et assigne sa mère (et administrateur légal) en intervention forcée, le 22 mars, afin de faire prononcer contre le fils les interdictions demandées en première instance contre le père ; ses conclusions complémentaires sont signifiées le 24 août 1989. Elles sont de nouveau jugées irrecevables. En effet, « le demandeur en usurpation de titre n'est recevable à agir qu'à la condition d'être investi du titre qu'il prétend être usurpé à son détriment. [...] D'évidence, le titre de « duc d'Anjou » ne peut plus être porté aujourd'hui que comme titre de courtoisie. Nul prince ne peut plus se prévaloir d'une investiture originaire par l'autorité souveraine » (Jean Foyer).

 

Études et activités professionnelles

Après son baccalauréat obtenu au lycée français de Madrid, il poursuit des études universitaires en sciences économiques et financières et obtient un master en finances au Collège universitaire d'études financières (CUNEF) de Madrid. Il obtient également une maîtrise en administration des affaires à l'Institut d'études supérieures de commerce, de Madrid.

Louis souhaite effectuer son service militaire en France mais, face au refus des autorités françaises, intègre finalement, comme son père avant lui, l'armée de l’air espagnole le 14 décembre 1998, sur la base d’hélicoptères d'Armilla, où il suit une formation militaire. Il émet ensuite, en vain, le vœu de compléter sa formation par un passage dans la Marine française.

Il travaille trois ans pour la banque BNP Paribas à Madrid, puis, devient vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD) basée à Caracas, au Venezuela.

Il parle couramment plusieurs langues, pratique plusieurs disciplines sportives, en particulier l’équitation, la course à pied, le hockey sur glace, la natation et le polo. Il participe régulièrement à des régates

Mariage et descendance

 

L'église d'Altos de Chavon, où fut célébré le mariage du prince.

 

Louis de Bourbon en 2006.

Il épouse civilement, le vendredi 5 novembre 2004 à Caracas (Venezuela), María Margarita Vargas Santaella, la fille de l'homme d'affaires Víctor Vargas. La cérémonie religieuse a lieu le lendemain, 6 novembre 2004 à 19 heures, en l'église Saint-Stanislas-de-Cracovie du village d'Altos de Chavon de la station balnéaire Casa de Campo situé dans la commune de La Romana (République dominicaine). Il porte alors l'uniforme de bailli grand-croix de dévotion de l’ordre souverain de Malte et le grand cordon et la plaque de l’ordre du Saint-Esprit, dont il est de jure le « 19e souverain grand-maître » (l’ordre du Saint-Esprit est devenu un ordre dynastique en France en 1830). Après avoir vécu à Caracas puis à New York, il s'installe avec son épouse à Madrid.

De cette union sont nés :

  • Eugénie de Bourbon (5 mars 2007 à MiamiÉtats-Unis), « Eugénie de France » pour les Légitimistes en tant que « fille de France », et « Madame » (en tant que fille aînée du roi de France de jure), baptisée le samedi 2 juin 2007 par le nonce apostolique en France, Fortunato Baldelli (depuis cardinal), à la nonciature apostolique de Paris ;

  • Louis de Bourbon (28 mai 2010 à New York, États-Unis), « Louis de France » en tant que « fils de France », titré dès sa naissance « dauphin de France », « duc de Bourgogne, » par son père ;

  • Alphonse de Bourbon (28 mai 2010 à New York, États-Unis), « Alphonse de France » en tant que « fils de France », son frère jumeau, titré « duc de Berry, » par son père.

Les jumeaux sont baptisés le 5 septembre 2010 au Vatican, en la basilique Saint-Pierre par le cardinal Angelo Comastri, vicaire général du pape Benoît XVI.

 

 

Roi légitime pour le trône de France

 

Le prince Louis de Bourbon, Mgr Ulrich et le prince de Bauffremont lors du 800e anniversaire de la bataille de Bouvines.

Après la mort de son père, Louis-Alphonse prend désormais comme nom usuel « Louis » tout court et relève le titre de « duc d’Anjou » de ses père et grand-père le 2 février 1989. Il affirmera régulièrement ne pas être un prétendant à la couronne de France, mais l'héritier légitime de celle-ci.

Le 25 août 1992, Louis de Bourbon est fait citoyen d'honneur de la ville d'Aigues-Mortes par le maire de la commune, René Jeannot.

Louis de Bourbon est depuis le 16 juin 1994 membre titulaire de la Société des Cincinnati de France, où il représente Louis XVI qui par son aide militaire avait permis l’indépendance des États-Unis ; il est en effet, conformément aux statuts de cette société, l’aîné des collatéraux en ligne masculine du roi, à défaut de descendance mâle subsistante.

À l'occasion du vingtième anniversaire de la mort de son père, le 30 janvier 2009, il déclare : « Comme le disait mon père, je ne prétends à rien, je suis le chef de la maison de Bourbon en tant qu'aîné des Capétiens et des descendants de nos rois ».

En décembre 2010, il collabore avec le président Nicolas Sarkozy pour la réinhumation de la tête du roi Henri IV dans la nécropole royale de la basilique Saint-Denis. Selon Jean-Pierre Babelon, Nicolas Sarkozy prévoit initialement une cérémonie pour mai 2012. Cependant, la controverse autour de la relique et la campagne présidentielle repoussent la date de la célébration et le projet est ensuite abandonné par François Hollande.

Le 17 mai 2014, il est présent lors de la procession en l'honneur de Saint Louis organisée à Paris par l'association Oriflammes.

Le 25 août 2014, il se voit remettre les clés de la ville de Saint-Louis, dans le Missouri.

Le 8 octobre 2016, il assiste à la mise en place d'une plaque commémorative de l'ensemble des rois sacrés à Reims en présence de Mgr Thierry Jordan, archevêque de Reims, et le maire de la ville, Arnaud Robinet, pour fêter les 1200 ans du premier sacre

 

 

Prises de position

Il déclare le 19 avril 2000, être « le successeur des rois de France ».

Dans un entretien à Paris Match le 13 juin 2010, Louis de Bourbon déclare être monarchiste, « mais pas antirépublicain », et se positionne pour « une monarchie constitutionnelle à l'espagnole, avec un roi qui fait office d’autorité morale, d'ambassadeur de son pays à l'étranger, garant de l’unité du pays, rappel de l’Histoire ».

Dans le même entretien, il prend la défense de la mémoire du général Franco : « C’est mon arrière-grand-père. Ma grand-mère maternelle, dont j'étais très proche, était sa fille unique. Le gouvernement espagnol actuel fait tout pour effacer son héritage. On abat des statues, on rebaptise des rues, et c'est regrettable. Franco a créé la classe moyenne en Espagne, il a créé des forêts, des lacs et des routes, il a empêché que le pays n'entre dans la guerre et que le communisme s’installe. Évidemment il y a eu la guerre civile, mais il ne l'a pas voulue. Il ne faut pas gommer l'Histoire. »

Le 8 janvier 2013, il s'investit dans le débat politique français en s'exprimant publiquement contre le projet de loi introduisant le mariage homosexuel en France. Il réitère son soutien au mouvement issu de la contestation de cette loi dans un entretien accordé au Mouvement Catholique des Familles en décembre 2013.

Le 25 janvier 2014, au terme d'une cérémonie d'hommage au roi Louis XVI, tenue en la chapelle expiatoire, il prononce un discours où il déclare son soutien au projet de loi restreignant le droit à l'avortement en Espagne, qu'il salue comme un changement législatif majeur.

Le 1er avril 2016, présent à Argenteuil pour l'ostension de la Sainte Tunique, il condamne le laïcisme qui « fait reculer l'esprit d’unité que représente la foi ».

Dans un discours marquant la Saint-Louis, le 25 août suivant, il réaffirme encore son attachement à l'identité chrétienne de la France, déclarant notamment que « nourrie de bonnes intentions comme le prétendent ses partisans, la laïcité républicaine n’en est pas moins un leurre. Elle nous coupe en réalité de nos racines séculaires et le vide idéologique laisse la place à toutes les idéologies mortifères ». Le 8 mai précédent, il avait déjà affirmé au cours de la cérémonie de réinstallation de la statue de saint Louis dans la collégiale de Poissy « qu’en France la foi et l’attachement aux valeurs chrétiennes sont les meilleurs fondements de la vie publique. »

Le 18 février 2017, en visite au couvent de Kostanjevica, il s'oppose au rapatriement des dépouilles des derniers Bourbons, afin de respecter leurs dernières volontés. En 2016, un association nommée « Pour le retour à Saint-Denis de Charles X et des derniers Bourbons » avait appelé le gouvernement français à engager des négociations avec la Slovénie en vue d'un transfert de leurs corps à la nécropole royale de Saint-Denis.

 

 

Querelles dynastiques françaises

Arguments

Louis de Bourbon est contesté dans ses droits de successeur possible des rois de France et de Navarre par les Orléanistes. La querelle qui oppose Légitimistes et Orléanistes se poursuit puisque ces derniers invoquent le traité d’Utrecht de 1713 comme acte de renonciation de Philippe de France, ancêtre direct de Louis de Bourbon, à ses droits sur le trône de France. Les Légitimistes maintiennent que, selon les lois fondamentales du royaume de France, la couronne est indisponible ; aucun traité ne peut donc interférer sur l’ordre de succession de France.


 

Armes et nom de famille

 

Armoiries des rois de France.

Depuis l’extinction des Bourbons de la branche aînée, à la mort sans enfant du « comte de Chambord » en 1883, les Bourbons d’Anjou sont devenus la branche aînée de la maison de Bourbon, et portent ainsi depuis cette date les pleines armes de la maison de Bourbon (ou de France).

En 1988, la justice française a débouté Henri d’Orléans en sa demande d’interdire le port des armes pleines de France à Alphonse de Bourbon, père de Louis de Bourbon, du fait « que selon les anciennes coutumes, les armes pleines étaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ; qu’ainsi, les princes de la maison d’Orléans, branche cadette des Bourbons, portaient, y compris le roi Louis-Philippe, les armes des Bourbons avec un lambel (brisure) d’argent ».

Henri d'Orléans a aussi été débouté le 29 mars 2000 dans une requête présentée devant le tribunal de grande instance de Paris afin de prendre comme patronyme celui de Bourbon et abandonner celui d'Orléans ;refus confirmé le 1er février 2001 par un arrêt de la 1re chambre de la Cour d'appel de Paris, arrêt entériné le 30 septembre 2003 par la Cour de cassation,.

 

 

Décorations

Ordres dynastiques français

En qualité de chef de la maison de Bourbon et roi de France de jure, Louis de Bourbon revendique la grande maîtrise des ordres dynastiques traditionnels. Cette position est disputée par le « comte de Paris », prétendant au trône de France, qui la revendique également.

 

19e grand-maître de l'ordre du Saint-Esprit (1989) (disputé)

 

26e grand-maître de l'ordre de Saint-Michel (1989) (disputé)

 

16e grand-maître de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1989) (disputé)

Décorations étrangères

 

Bailli grand-croix d’honneur et dévotion de l’ordre souverain de Malte (2000)

 

 

Titulature

Titres et honneurs
Louis, « duc d’Anjou »

 

Prédicat

Son Altesse Royale

Style oral

Votre Altesse royale

Style alternatif

Monseigneur


 

En Espagne

En Espagne, les prédicats et titres que porte Louis de Bourbon sont des titres réguliers accordés par l’État espagnol puis par le royaume d'Espagne depuis sa naissance.

  • 25 avril 1974 — 6 novembre 1987 : Son Altesse royale don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú

  • depuis le 6 novembre 1987 : Don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú (interprétation controversée du décret de 1987)

Le décret no 3226 du 22 novembre 1972 du général Franco donne à Alphonse de Bourbon le titre de duc de Cadix, avec prédicat d’altesse royale, et transmet à « ses descendants directs » le même prédicat. Néanmoins, le décret royal no 1368 du 6 novembre 1987 de Juan Carlos Ier rend le titre d'Alphonse de Bourbon viager et le prédicat d’altesse royale intransmissible aux « consorts [et] enfants » (troisième disposition transitoire). Louis de Bourbon et sa mère contestent cette interprétation du décret de 1987. Ils estiment que Louis de Bourbon étant né altesse royale, avant le décret de 1987, il conserve donc cette distinction à caractère viager (le caractère intransmissible de l'altesse royale ayant été décrété treize ans après que celle-ci avait été déjà effectivement transmise à Louis de Bourbon, la perte de cette distinction par le duc d'Anjou suppose une rétroactivité du décret, dont ce dernier ne fait pas état).

En France

Les prédicats et titres portés actuellement par les membres de la maison de Bourbon n'ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le chef de maison. Héritier du « duc d'Anjou », Louis de Bourbon a porté ou porte les titres suivants :

  • 25 avril 1974 — 19 septembre 1981 : « Son Altesse royale le prince Louis-Alphonse de Bourbon, fils de France »

  • 19 septembre 1981 — 7 février 1984 : « Son Altesse royale le duc de Touraine, fils de France »

  • 7 février 1984 — 27 septembre 1984 : « Son Altesse royale le dauphin de Franceduc de Touraine »

  • 27 septembre 1984 — 30 janvier 1989 : « Son Altesse royale le dauphin de Franceduc de Bourbon »

  • 30 janvier 1989 — 2 février 1989 : « Monseigneur le duc de Bourbon »

  • depuis le 2 février 1989 : « Monseigneur le duc d'Anjou »

En raison de sa position de chef de la maison de Bourbon, mais surtout d'aîné des Capétiens, Louis de Bourbon est considéré comme de facto le chef de la maison royale de France par une partie des royalistes français, cette position fait de lui l'actuel roi titulaire de France aux yeux des légitimistes. Ce titre lui est contesté par le « comte de Paris », chef de la maison d'Orléans de 1940 à 1999, puis son fils Henri d'Orléans, actuel « comte de Paris », qui lui a succédé et s'estime seul « chef de la maison de France ». Depuis qu'il est devenu le chef de la Maison de Bourbon, le « duc d'Anjou » ne porte plus le prédicat d'altesse royale et prend le titre d'appel « monseigneur » selon l'usage établi depuis le « comte de Chambord »

S'il devenait roi de France, il prendrait le nom de « Louis XX ».

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