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Photo du rédacteurMarie-Noëlle De Pasquale

Avortement dans la Constitution : rappelons la dignité de l’être humain dès sa conception !



Statue du sculpteur slovaque Martin Hudacek, Mémorial des enfants à naître, 2010


Ces derniers mois ont été marqués par une victoire pour la vie aux Etats-Unis, avec la suppression de l’arrêt Roe vs Wade, qui a supprimé l’avortement de la Constitution du pays. Plus de la moitié des Etats ont ensuite appliqué cette décision dans leur loi propre. En riposte, une nouvelle initiative de la civilisation de la mort en France : inscrire « le droit à l’avortement dans la Constitution ». En un sens, cela n’est pas hors sujet, car la République a toujours eu comme victimes préférées les femmes et les enfants, comme en témoigne les massacres des guerres de Vendée au XVIIIe[1], le travail des enfants et des femmes au XIXe dans des conditions insoutenables, et pour finir la sinistre loi Veil en 1974. Quoi de plus normal pour ce régime d’inscrire ce crime dans sa Constitution ? Car, quoi qu’en dise ses partisans, l’avortement n’est pas une « Interruption volontaire de Grossesse ». Il est un homicide volontaire avec préméditation, un assassinat d’une vie innocente, et surtout, un crime contre Dieu.


Tout d’abord, du point de vue scientifique, on sait que dès la fécondation, une nouvelle vie est créée. La petite cellule-œuf se développe et dès la deuxième semaine de vie, le cœur du petit « « Tom Pouce » (comme l’appelait tendrement le Professeur Lejeune) commence à se former. Son code génétique est complet et il se développe petit à petit.

De plus, en tant que catholique, nous croyons que toute vie humaine est sacrée, car elle vient de Dieu. Le petit « Tom Pouce » a d’ailleurs reçu son âme immortelle dès sa conception, ainsi que son ange gardien.

Tuer ce bébé en invoquant la liberté humaine, c’est refuser le don de la vie fait par le bon Dieu. C’est pourquoi le docteur Xavier DOR appelait l’avortement le crime contre Dieu. « En s'incarnant, Dieu passe par le stade le plus humble et le plus dépendant qui soit, celui d'embryon. Nous le savons par les Écritures ( Luc 39-45 ), puisque aussitôt après l'Annonciation, la Vierge quitte à la hâte Nazareth pour retrouver, à 72 kilomètres de là, à Ain Karim près de Jérusalem, sa cousine Elisabeth. Celle-ci la salue du nom de mère de Dieu. Jésus, à ce moment là, n'avait que quelques jours de vie. Dieu lui-même s'est fait embryon, conférant à celui-ci une singulière dignité. Plus qu'un autre, un chrétien lui doit attention, amour et respect, à l'égal d'un petit Christ. » (Docteur DOR[2])


Par ailleurs, ces cruels partisans oublient de mentionner les séquelles souvent incurables des pauvres mamans, à qui une société impie et mensongère force la main pour tuer leur enfant. Ces femmes sont très blessées dans leur corps et dans leur esprit, et sont hantées par le remords, le désespoir. Les médecins et les tenanciers du Planning familial ne sont plus présents alors, pour accompagner ces vies qu’ils ont brisées !


On nous dit souvent que ce petit être est inconscient et que ce n’est pas grave de le supprimer avant douze semaines. Cet argument est faux : le docteur Nathanson l’a prouvé avec son film très poignant Le cri silencieux. Le petit être, âgé de douze semaines de vie intra-utérine, essaie de se défendre contre les instruments des avorteurs qui vont le déchiqueter. Que tous ceux qui ne croient qu’en la science regarde ce film, je pense qu’ils changeront vite d’avis.


De plus, cette anecdote, qui se passe en 1973, du livre d’Aude Dugast sur la vie du Professeur Lejeune[3] est assez frappante : « Une femme très impressionnante, parlant avec autorité au nom d’une association dont elle refusa de révéler le nom déclara : « Nous voulons détruire la civilisation judéo-chrétienne. Pour la détruire, nous devons détruire la famille. Pour détruire la famille nous devons l’attaquer dans son maillon le plus faible, l’enfant qui n’est pas né encore. C’est pourquoi nous sommes pour l’avortement. »


Enfin, sainte Mère Teresa déclarait : « Le plus grand destructeur de la paix aujourd’hui est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ? »

L’inscription dans la Constitution de notre pays de ce crime affreux signe la descente aux enfers de ce régime innommable. Plus de 9 millions de victimes depuis 1974 ne leur suffisent plus, il leur faut l’inscrire dans l’ADN de leurs lois. C’est sans compter sur notre résistance spirituelle et militante.


Au nom de toutes ces souffrances, nous voulons crier avec tous les militants pour la vie : « Laissez-les vivre ! »


 

Pour aller plus loin : -Le Crime contre Dieu, Xavier DOR. Disponible aux éditions de Chiré, et quelques extraits ici : http://www.sos-tout-petits.org/livredudrdor.html



- L’association SOS Mamans : https://sos-mamans.fr/


- Le rosaire de l’Enfant à naître, disponible sur le site Etoile Notre Dame : https://www.etoilenotredame.org/librairie/643-chapelet-des-enfants-a-naitre-livret



[1] Le plus évocateur est le massacre des Lucs-sur-Boulogne, 28 février 1794. 565 victimes innocentes, dont 110 tout petits enfants qui n’avaient pas l’âge de raison. [2] Le Crime contre Dieu, Dr Xavier DOR, 1998 [3] Jérôme Lejeune, la liberté du savant, par Aude DUGAST, éditions Artège, 2019.

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