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DOSSIER : DROITE / GAUCHE Un point sur la réalité


Droite et gauche ! Le sujet qui clive les français tous les 5 ans. Les lignes suivantes ont été écrites par Arthur d'A.S. ancien président du Cercle Royal des Enfants de France dans le numéro 11 d'octobre 2022 du journal Une France Un Roy. L'actualité des dernières lois nous pousse de nouveau à réfléchir sur ce qui fait l'essence du régime républicain. La droite et la gauche ont-elles un sens ? Existent-elles véritablement ?


Il est fréquent de penser qu’il y a deux camps en politique. Il y a le camp de gauche qui correspond au progressisme et le camp de droit qui est affilié au conservatisme. Cela est permit par la démocratie puisqu’elle défend le principe de liberté d’expression contrairement à l’ancien régime du fait que ce dernier est dictatorial alors que le nouveau régime, c’est-à-dire la République, est démocratique. Alors celle-ci garantit la liberté d’expression en ayant deux camps. En effet, étant donné qu’il y a deux camps opposés : il y a démocratie. Or droite et gauche dans l’Histoire n’est pas un principe fixe, il y a une évolution, ce n’est pas naturel mais cela s’est créé dans un hémicycle.


Effectivement, à la suite de la révolution les députés royalistes étaient assis à droite tandis qu’à gauche s’étaient placés les francs-maçons, les républicains. Aujourd’hui, il est clair que ça n’est plus le cas. Il faut être honnête, tous les députés sont républicains quoi qu’on en dise, même ceux qualifiés de droite ou bien encore d’extrême droite, c’est-à-dire ceux qui font excessivement preuve de droitisme. Dès lors, est-il juste de parler de gauche et droite puisqu’aujourd’hui les deux dits camps sont républicains ? Est-il bon de faire des camps ? Être progressiste : est-ce seulement être de gauche (et inversement) ? Être conservateur : est-ce seulement être de droite (et inversement) ? Finalement, droite et gauche a-t-il un sens ? Pour commencer cette étude, nous nous efforcerons de distinguer dans ce numéro les deux camps politiques. En premier lieu, voyons comment la gauche est représentée. Celle-ci étant le principe républicain, elle est le progressisme.


LES DÉPUTÉS ROYALISTES ÉTAIENT ASSIS À DROITE TANDIS QU’À GAUCHE S’ÉTAIENT PLACÉS LES FRANCS-MAÇONS, LES RÉPUBLICAINS

En effet, dans la pensée générale, la république permet le progrès puisque l’ancien régime qui est porté par le catholicisme est fixe. « Ça ne sert à rien de changer, il faut vivre comme nous sommes parce que cela est bon ainsi ». Donc, gauche progressiste mais gauche antilibérale. Or, il y a paradoxe. En effet, La république a été instaurée par et pour la bourgeoisie (parisienne notamment). Son but était la recherche du profit pour être plus importante que l’aristocratie et ainsi diriger le pays. Diriger ici n’est pas un sous-entendu complotiste, diriger signifie ici avoir le pouvoir, simplement. Le progrès est donc le cœur et pour pouvoir instaurer un régime libéral il faut détruire ce qui l’en empêche.


Et en France, la religion d’État (et populaire, accessoirement) qui était le christianisme (catholique romain) était cette barrière. Alors la laïcité est devenue républicaine, la république est devenue laïcité (bien avant 1905 par ailleurs).



Deuxième paradoxe, la gauche est pour l’immigration. En France, le principe de l’immigration est très simple. Ça n’est pas vouloir la destruction du pays mais pour la plupart, offrir une main d’œuvre moins chère à la bourgeoisie. Pourtant, la gauche prône une justice sociale (le socialisme) par laquelle les travailleurs sont respectés et ne sont pas esclaves du patronat. Or, l’un des arguments principaux en faveur de l’immigration est d’affirmer que les immigrés, eux, acceptent de faire les métiers pénibles avec lesquels, nous français, avons une certaine réticence (services de nettoyage des rues, de relève des ordures etc.) pour un salaire dérisoire. Il y a donc une hypocrisie dans cette forme d’immigration puisqu’il n’y a pas de justice sociale.


Les immigrés devraient être moins qu’un français pour un travail pénible qui mérite de la considération. Le paradoxe est donc les manifestations sociales par la gauche contre le fameux racisme qui émane d’elle-même afin que les entreprises fassent des économies. Mais les gauchistes, c’est-à-dire les personnes s’affiliant à la gauche ; au gauchisme, ne savent pas qu’elles sont dans l’erreur. Elles ne savent pas qu’elles contribuent au capitalisme et au racisme pour ces raisons et bien d’autres également.


Ainsi la gauche, qui est représentée comme l’anticapitaliste, est en réalité caractérisée par le progressisme économique donc le libéralisme à travers le rejet du catholicisme au moins à partir du XVIIIème siècle. Mais cette gauche qui est faussement sociale prône l’immigration pour l’égalité des chances, or cette immigration a un but néfaste pour la dignité des étrangers. Au contraire, la droite est pour le libéralisme économique et est avant tout synonyme de nationalisme puisqu’être d’extrême droite consisterait à faire preuve de nationalisme excessif.


AUJOURD’HUI, LA DROITE APPARTIENT AU LIBERALISME ET NATIONALISME. OR CES DEUX VALEURS SONT EN REALITE DE GAUCHE

Il faut avant tout comprendre une seule chose lorsque nous sommes royalistes : nous ne sommes pas de droite. Historiquement, il est vrai que nous appartenons à ce camp puisque les royalistes s’étaient assis à droite dans l’hémicycle. Cependant aujourd’hui, être de droite n’a plus de cohérence avec le passé. Avec l’école de la République, les enfants sont devenus républicains. Ils se disent eux-mêmes « fils de la république ». Aujourd’hui, lorsque l’on distingue droite et gauche, la droite appartient au libéralisme et nationalisme. Or ces deux valeurs sont en réalité de gauche. Le libéralisme étant contraire à l’histoire monarchique et le nationalisme étant un républicanisme violent, ça n’est pas cela la droite royaliste. La liberté d’augmenter ses prix pour s’enrichir est contraire au catholicisme. L’exemple actuel de Total-Energies illustre bien ce qui ne se ferait pas dans une royauté chrétienne. Profiter d’une crise économique afin d’augmenter le prix de l’énergie puis augmenter son propre salaire par la suite, tout en demandant aux français de faire un effort à la station service : voilà ce que combattrait une vraie droite royaliste.


Il y a d’ailleurs une autre erreur dans la définition du droitisme. En effet, l’identité nationale et l’image du pays seraient seulement une préoccupation de droite. Pourtant, tout homme politique doit participer au rayonnement de son pays. Il est représentant de la nation, en théorie, le peuple fait confiance à ces personnes qui le représentent. Tout pays, et quelle que soit son orientation politique, a pour envie de vanter l’essence de leur État ; ses particularités ; sa politique; son histoire. C’est complètement le cas de la République en France à travers la mise en avant de la révolution bourgeoise, de la DDHC de 1789. De même pour les États communistes. Leur souhait est de prouver que le communisme est le régime le plus juste, le plus égal. Pourtant, ni la France socialiste, ni l’URSS, ni la Chine ne sont de droite et encore moins d’extrême droite. Alors, la droite n’existe pas aujourd’hui (en France), il n’y a qu’une pensée mélangée dans une illusion de démocratie enfantée par l’existence de deux faux camps politiques.


Ainsi, La France n’est ni de gauche ni de droite, la France est soumise à la République mais lorsqu’elle sera soumise à Dieu, elle ne sera pas de droite : elle sera royale.

Par conséquent, droite et gauche est une illusion.


Arthur d'A.S.

Ancien président du CREF

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