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En 1789, le Roi de France Louis XVI convoquait les États Généraux pour répondre à la problématique de l’explosion de la dette du Royaume qui s’est accrue avec l’envoi de l’armée vers l’Amérique. Ces États Généraux sont un signe d’une démocratie déjà présente avant la République. Pourtant, la démocratie est constamment associée à la République dans les pensées. Ainsi, faisons un bref un état des lieux sur la démocratie d’hier et celle d’aujourd’hui.
Sous l’ancien régime
En 1302, le Roi de France Philippe Le Bel créait les États Généraux pour régler la question de l’autorité Papale (Boniface VIII). Ces états généraux permettaient d’avoir un contre-pouvoir royal sur des questions essentiellement économiques et financières, mais pas seulement. Mais, il ne faut pas se leurrer, les états généraux n’étaient pas convoqués chaque année non plus. Mais ils ont été réclamés et convoqués plus d’une dizaine de fois cependant. Par exemple, la « loi salique » (1316-17) fut instaurée par une assemblée des états généraux pour que le Royaume ne tombe pas aux mains d’un pays étranger.
Puis, les différents parlements, parlementaires, eux, avaient une fonction de législateurs royal ou, comme le dit si bien Pierre de Meuse, de Conseil Constitutionnel actuel. C’est-à-dire que les parlementaires devaient non pas proposer des lois mais faire régner la justice. Le Roi déléguait ses pouvoirs judiciaires aux parlementaires. Si vous avez déjà fait un peu de généalogie ou d’histoire, vous vous rendrez compte que l’on rencontre parfois des avocats au parlement de Paris etc. Effectivement, les parlements étaient comme des tribunaux, s’ils n’en étaient pas. Puis, au fur et à mesure, le(s) Parlement est/sont devenu(s) le Conseil Constitutionnel de Pierre de Meuse, c’est-à-dire le contre-pouvoir. Les parlementaires, qui étaient tous des bourgeois, voulaient défendre leurs intérêts. En réalité, et comme on le sait maintenant (la révolution de 1789 était bourgeoise), les bourgeois voulaient plus de pouvoirs car ils considéraient qu’ils étaient les garants d’une économie sereine (ce qui est faut, bien entendu puisque leur libéralisme a créé des famines).
Pour finir sur l’ancien régime, et pour casser le mythe, les paysans pouvaient bien sûr voter pour leurs représentants. Certes, la grande majorité des représentants (du tiers état) était bourgeoise (bien qu’ils figurassent quelques laboureurs tout de même) mais les paysans votaient. Cependant, le système était bien différent de celui d’aujourd’hui. Un vote représentait un foyer. Ainsi, les femmes pouvaient voter lorsqu’elles étaient veuves (en tout cas, sans mari). De plus, si la personne ayant été élue n’effectuait pas le travail demandé (au parlement et aux états généraux) par les électeurs, ces derniers pouvaient demander à ce qu’elle soit remplacée. Il en était de même pour les instituteurs et institutrices.
Sous la République
Je ne peux malheureusement exhausser cette partie sur l’Histoire de la « démocratie républicaine et sous les deux empires » mais de toutes façons, nous l’apprenons assez bien à la fameuse « École de la République ».
Vous savez comme moi, comme le disait Coluche, si votait servait à quelque chose, il y a longtemps que ce droit serait supprimé. Dès les premiers instants de la République, le vote ne servait à rien puisque la Terreur, cette dictature sanguinaire, assassinait tous les réfractaires et tous les supposés traîtres à la « nation ». La République et la Monarchie de Juillet ont utilisés le vote censitaire où il fallait payer pour pouvoir voter. Ainsi, seuls les riches pouvaient voter car selon l’abbé Sieyès, seules les personnes ayant une capacité intellectuelle développé pouvaient avoir le droit de choisir les représentants de la nation. Sous-entendu, les pauvres n’étant pas de grands intellectuels, il ne faut pas leur donner le droit de voter. Mais ce vote est remplacé par le suffrage universel masculin à partir de 1848 jusqu’en 1944 où le suffrage universel direct est appliqué pour tout le monde par Charles De Gaulle.
En bref, pour conclure, il nous est appris que la Révolution française et la république ont permis l’égalité en France (et dans le monde…) mais il faut se rendre à l’évidence que l’égalité promise est vaine. Alors maintenant, rendons nous à l’évidence que bien que la démocratie sous l’ancien régime ne soit parfaite, la république et la révolution a simplement servi à inverser les pouvoirs au profit de la bourgeoisie. Que vaut-il mieux donc : vivre avec un Roi très Chrétien et vivre avec la démocratie proposée par nos partenaires (voire demain : la Monarchie et Union des Royalistes Français) ou bien vivre dans une société où la bourgeoisie nous apprend à mieux lui obéir ?
A.A.S.
Excellent article, qui détruit leur mensonge !