Ce 13 avril, la marque d’eau minérale Evian poste sur son compte Twitter le message suivant : « Retweetez si vous avez déjà bu un litre d’Evian aujourd’hui ». Ce message marketing aurait dû en temps normal susciter l’indifférence. Cependant, en postant ce tweet d’une ridicule banalité le 13 avril 2021, Evian a oublié qu’il s’agissait du premier jour du ramadan et qu’en conséquent, les prescriptions coraniques interdisent la consommation de boissons et de nourritures. Il ne faut que quelques heures pour que se déclenche un véritable déchainement de messages et réactions hostiles. Fait plus grave encore, Evian s’empresse alors de retirer son tweet et de s’excuser en ces termes : « Bonsoir, ici la team Evian, désolée pour la maladresse de ce tweet qui n'appelle à aucune provocation ! ». Cette polémique, bien qu’ahurissante, n’est pas moins symbolique de la soumission d’un organisme international à une poignée d’intégristes musulmans.
La « dhimmitude » n’épargne, hélas, pas non plus l’administration française. En effet, certains préfets auraient fait passer la consigne aux forces de l’ordre de faire preuve de souplesse à l’égard des musulmans qui violeraient le couvre-feu en cette période de ramadan. Si la préfète du Tarn, Catherine Ferrier, dément les accusations portées contre elle et ses collègues, nous ne pouvons oublier qu’en avril dernier, donc pendant le premier confinement, un certain Laurent Nunes, alors secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, avait expliqué que de « faire respecter le confinement dans les banlieues [n’était] pas une priorité » pour le gouvernement. Tout cela n’est qu’une preuve supplémentaire au fait que l’islam politique est de plus en plus présent dans notre chère administration républicaine.
Rappelons-nous également des municipales, où les Verts peuvent se féliciter d’avoir raflé beaucoup de grandes villes telles que Bordeaux, Strasbourg, Poitier ou Tours. Si la plupart des médias mainstream et plateaux de télévisions s’en réjouissaient, nous avons pu cependant compter sur quelques observateurs avisés pour faire contrepoids à l’enthousiasme général. Parmi eux, l’éditorialiste vedette de la chaine CNews, Éric Zemmour pour qui ce succès tenait moins à l’urgence climatique qu’aux discours appuyés du parti à l’intention des population issues de l’immigration. Il déclare à ce sujet que « les Verts sont des multiculturalistes assumés, les Verts sont des immigrationnistes assumés, des sans-frontiéristes assumés. Ils ont le souci de la nation française comme de la dernière éolienne ». Lorsqu’il rapprocha le « vert des Verts » au « vert de l’islam », il suscita un tollé immédiat et fut – comme à son habitude d’ailleurs – accusé d’être un complotiste enragé et presque personne ne souligna le clientélisme des écologistes et leurs liens étroits avec l’islam politique.
Cependant, il ne fallut pas beaucoup de temps pour que ce pacte plus ou moins tacite se confirme. Ainsi, le 8 septembre Grégory Doucet, maire de Lyon et grand maître dans l’art de la laïcité à géométrie variable, refuse de participer au vœu des échevins car il s’agit d’une pratique catholique. La tradition aurait cependant voulu que le premier magistrat de la capitale des Gaules, en l’occurrence M. Doucet, remette symboliquement à l’archevêque un écus d’or en remerciement de la protection de la Vierge Marie lors de la peste de 1643. Cette tradition avait été respectée depuis la Libération, exception faite du très radical Edouard Herriot qui poussait son aversion de la religion jusqu’à se faire représenter par un de ses adjoints plutôt que de rentrer dans une église. Même Gérard Collomb, pourtant plus connu pour ses fréquentations de la loge que des églises, s’y était plié. Mais non, Grégory Doucet ne peut se permettre de participer à un événement traditionnel français, au nom de son « interprétation des règles de la laïcité ». Le lendemain nous le retrouvons à la pose de la première pierre de la future mosquée de Gerland car, selon lui, « l’autorité publique a le devoir de protéger les fidèles qui veulent pratiquer leur religion ».
Mais la soumission ne s’arrête pas là. En effet, le maire de Lyon n’est pas le seul membre d’Europe Ecologie-Les Verts à se sentir investit de la mission de promouvoir, au sein d’une république dont un des fondements est la laïcité, une religion qui cherche à imposer par tous les moyens ses dogmes partout où elle se trouve. Eva Joly expliquait en 2012, pour prendre position en faveur du voile islamique, que « les femmes sont libres de leur corps et de leur apparence ». Son combat est repris par la très islamophile Esther Benbassa, sénatrice EELV, qui déclare en 2016 que « le voile islamique n’est pas plus aliénant que la mini-jupe ». Réclamant le droit de vote pour les étrangers au motif que « nous sommes entrés dans une ère postcoloniale, où la citoyenneté ne peut plus être l’apanage des seuls nationaux », dénonçant une islamophobie qui gangrènerait la France, madame Benbassa répond volontiers à l’appel des islamistes du CCIF à la « marche contre l’islamophobie » en novembre 2019.
Il existe bien des écologistes qui dénoncent de tels agissements mais la plupart préfèrent fermer les yeux et s’y accommoder quitte à se faire déborder, par exemple, le maire EELV de Grenoble Éric Piolle qui voit son autorité bafouée par des femmes n’hésitant plus à investir les piscines publiques en burkini (dont le port dans des lieux publics est interdit par la loi).
Le 22 mars dernier Jeanne Barseghian, maire EELV de Strasbourg, accorde la somme de 2,5 millions d’euros à l’association islamique « Millî Görüs » afin d’achever la construction de la future « plus grande mosquée d’Europe ». Ce n’est qu’à ce moment que la classe politique se décide à manifester son indignation.
Voilà un court échantillon des compromissions et des accommodations d’une certaine classe politique. On peut se demander pourquoi un parti politique qui défends la cause du bien-être animal en condamnant les « odieuses » chasses à courre pactise avec une religion promouvant l’égorgement rituel sans étourdissements des animaux. On ne retrouve d’ailleurs aucune allusion à ce sujet dans la « condition animale » d’EELV.
Le Grand Abandon d’Yves Mamou montre la responsabilité du Conseil d’Etat dans la fracturation de la France en se prononçant systématiquement pour une immigration sans contrôle, en faveur d’une France multiculturelle, pour le port du voile à l’école, en faveur de la burqa, etc. Si l’islamo-gauchisme est profondément ancré chez l’extrême gauche, la droite n’est pas épargnée par la tentation du clientélisme et des renoncements successifs ce qui revient à une « collaboration passive ».
Ainsi, non content de renier la culture française, le gouvernement menace directement le peuple français en favorisant le développement de l’islamisme en ne réagissant pas contre l’immigration massive et clandestine et en faisant preuve d’un laxisme déroutant face aux agissements des groupuscules intégristes musulmans.
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