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Petite histoire de la Franc-Maçonnerie !



Si l’on souhaite tout à fait restaurer le système monarchique, c’est-à-dire si l’on veut transformer l’horizon politique de notre temps, il faut bien en discerner les composantes. La franc-maçonnerie (traduit de l’anglais freemasonry) est une secte à prétention philosophique qui naquit en Angleterre au XVIIIe siècle.


Deux courants maçonniques la précédèrent : la maçonnerie opérative, faite de corporations d’artisans (dont descendent les Compagnons du Devoir) qui partageaient des adresses et des techniques d’arts au sein d’un système très élaboré d’entraide ; et la maçonnerie spéculative, issue de la précédente, dont les membres étaient exclusivement des intellectuels, et qui, ne pratiquant plus l’artisanat, se réunissaient pour disserter de philosophie. C’est l’union de ces deux courants à la Fraternité de la Rose-Croix (secte de cabalistes et de magiciens) qui donna naissance à la première loge maçonnique moderne, essentiellement spéculative, à Londres en 1717.


La franc-maçonnerie sous sa nouvelle forme se répandit par la suite très rapidement en France, jusque dans le clergé, et joua un rôle décisif lors de la Révolution de 1789 : on vit régulièrement dans des émeutes les meneurs s’échanger le salut maçonnique. Les loges entreprirent durant cette période un long travail de sape de la royauté et de l’Eglise, ce que le maître du Grand Orient avouera à mots couverts dans les années quatre-vingt.


On retrouve un gouvernement maçonnique autour de 1900, auteur de nombreux scandales anticléricaux, tels que les lois de séparation de l’Eglise et de l'État, de confiscation des biens du clergé ou encore dans l’affaire des fiches (qui a consisté à établir des fiches sur chaque officier, comprenant sa religion, dans le but d’empêcher l’avancement des catholiques et d’accroître l’influence des loges). Enfin, on peut voir aujourd’hui dans l’instauration des lois bioéthiques, qui d’après les aveux de nombreux maçons ont été rédigées en loge, la continuité de cette politique d’abolition de l’image paternelle. C’est donc sur cet axe qu’il convient de comprendre et combattre l’action des loges : sous un visage philanthropique de tolérance et de sagesse, la franc-maçonnerie poursuit depuis des siècles la mise à bas de Dieu, du père et du roi.

Joseph de Saint-Denis,

Chroniqueur chez UFUR

Source : Joseph de Saint-Denis, UFUR 6 - 02/2021

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