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Photo du rédacteurMarie-Noëlle De Pasquale

Portrait : Claire de Castelbajac


Claire de Castelbajac naît à Rabat, au Maroc le 26 octobre 1953. Ses parents sont Louis de Castelbajac et Solange Rambaud. Elle a quatre frère et sœurs, issus d’un premier mariage de son père, avec lesquels elle s’entendra très bien. Cependant elle ne vit pas au quotidien avec eux, car ils sont plus âgés qu’elle. Ses parents sont de bons chrétiens.

La famille Castelbajac rentre en France en 1957, et s’installe à Lauret, dans la campagne du Gers.


Claire suit l’école par correspondance, jusqu’au collège, ce qui ne l’empêche pas de nouer des liens d’amitié avec les enfants de son village. Elle aime beaucoup sa campagne gersoise et soigner des petits animaux. C’est une enfant pieuse, elle aime prier et faire des sacrifices pour les pécheurs. Elle a un caractère joyeux et dynamique, et un bon cœur. Elle apprendra aussi la « joyeuse offrande » au cours des maladies parfois graves qui ponctueront sa vie.



Elle entre au collège, en pension à 11 ans, chez les religieuses du Sacré-Cœur, congrégation enseignante, fondée par Ste Madeleine-Sophie Barat. Elle y développe sa foi, et sa vie de prière, dans un bon environnement. Au lycée, elle est scolarisée chez les Dames de Toulouse. Elle aura un environnement assez différent, suite aux troubles de mai 68. Elle fait souvent le pèlerinage des malades de Lourdes, en tant que brancardière.


Elle s’oriente, après son Bac, en 1973, vers la restauration des œuvres d’art, ayant un grand sens artistique, comme sa mère. Elle aime beaucoup l’Italie, pays des beaux peintres.

Elle est reçue dans une prestigieuse école de restauration à Rome et pour la première fois son environnement va la troubler profondément. Ses camarades de classe sont dissolus et ne partagent pas ses valeurs. Ses amies ne sont pas catholiques, elles méprisent la religion, et l’entraînent dans des activités mondaines. Claire est éprouvée, elle a du mal à continuer à être pieuse. Ses parents la soutiennent de leur prière, car elle leur écrit souvent. Elle a aussi des difficultés à travailler sérieusement et va faillir se faire renvoyer de l’école de restauration !


Claire ne retrouvera l’union avec Jésus que par la fin de ses amitiés malsaines, et par son pèlerinage de Terre Sainte de l’automne 1974.

Ce pèlerinage est dirigé par le père Marie-Dominique Philippe, brillant théologien, prédicateur dominicain. Les enseignements de ce prêtre, conjugués au groupe de jeunes catholiques, et à la Terre Sainte, vont bouleverser Claire et la mener à une foi authentique et vivante.

« Je m’aperçois maintenant combien tout dans la vie doit être tourné vers Dieu et que si on le pense vraiment, cela ne demande même pas d’effort, car c’est tellement naturel. »


Elle rentre de ce pélerinage transformée de l’intérieur et vivra ses derniers mois unie à Jésus de toute son âme. Elle restaure pendant 3 mois les fresques de la chapelle St-Martin de la basilique d’Assise. Elle prie et médite en travaillant. Elle est logée chez des bénédictines, qui l’apprécient beaucoup.

Elle est atteinte d’une méningo-encéphalite en décembre 1974, et meurt saintement le 22 janvier 1975, à 21 ans. Son procès de béatification est en cours.

 

Un modèle de jeune royaliste


Blason de la famille Castelbajac

Claire de Castelbajac est d’une famille de nobles gascons, son arbre généalogique remonte à l’an mil. Elle a un caractère bien trempé, et franc. Elle assume sa foi et ses opinions politiques. Elle appelle son chien « Vive-le-Roy », adopté en 1970, pour le crier dans la rue ! Au lycée, son professeur d’histoire fait un peu trop l’éloge de la Révolution Française à son goût et elle lui donne la contradiction.

Quand elle passe son permis, elle décore sa première voiture avec des fleurs de lis rouges. Ainsi, elle est sûre de bien la reconnaître !


Son exemple de vie est inspirant, car elle a vécu des situations comme beaucoup de jeunes. Elle a connu des environnement scolaires porteurs, mais aussi hostiles. Elle a souvent eu des amies qui l’ont aidée, mais elle a connu aussi des mauvaises influences. Finalement elle a triomphé, car elle a su voir le but premier de sa vie : aimer Dieu et vivre pour Lui. Nous traversons tous des moments d’épreuves et de doute. Alors il ne faut pas désespérer ! Jésus nous garde dans sa main, toujours.

 

Pour mieux découvrir Claire :


Claire de Castelbajac, Que ma joie demeure, père Dominique-Marie Dauzet, aux éditions des Presses de la Renaissance.

Vidéo de présentation de cette biographie : https://youtu.be/SdGsMv20Qyc








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