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L'avortement, un crime!


Le droit de disposer de son corps s'arrête quand le corps d'un autre être humain est en jeu.


Il faut d'abord définir ce qu'est l’avortement : l'avortement c'est la suppression d'un embryon. Mais qu'est-ce qu'un embryon ? Un embryon est une vie humaine, je vais te dire pourquoi.


Premièrement, un embryon est vivant dès la conception. Dès la fécondation l'embryon a son propre code génétique.

Mais encore une autre chose :


Les caractéristiques d'un être vivant sont :

1) qu'il grandit

2) qu'il se nourrit

3) qu'il se reproduit.


Or :

1) l'embryon grandit

2) il se nourrit, sinon il ne pourrait grandir, c'est d'ailleurs la fonction du nombril

3) les cellules composant l'embryon se reproduisent lorsqu'il grandit.


Il y a aussi l'excrétion, le fait de rejeter ses déchets. On voit que petit à petit le fœtus possède toutes les caractéristiques d'un être vivant. D'ailleurs on entend souvent cet argument pro-avortement "ce n'est qu'un amas de cellules", hors une cellule c'est vivant.


Ensuite on entend souvent "à ce stade là il n'est pas encore un être humain". Admettons un instant que c'est vrai, dans ce cas quand est ce qu'il devient un être humain ? À 12 semaines selon la loi en France, mais dès qu'il franchit la frontière pour aller en Angleterre il n'est plus un humain avant 22 semaines mais un "amas de cellules sans importance" ?



Mais un "amas de cellules sans importance" ? En fonction du pays dans lequel il se trouve sa nature humaine n'est pas reconnue au même moment? (La première étape de tout génocide ou crime contre l'humanité c'est de dire que ça n'est pas un humain: les juifs dans les années 30, et les esclaves par le passé en sont quelques exemples) ce "tas de cellules" n'est pas un humain et tout d'un coup à la 12eme semaine (ou 14, ou 22 en fonction des pays) il le devient? En vérité il est un humain dès sa conception et à son propre code génétique qu'il gardera jusqu'à sa mort. Un être vivant ne change pas de nature, il a la même nature de sa conception à sa mort. Un chien ne devient pas un chat. D'ailleurs on effectue des actions médicales sur les embryons et les fœtus pour soigner des maladies. Si ces embryons n'étaient pas humains on ne s'embêtent pas à le faire. Donc voilà pourquoi un embryon/fœtus est un être humain. (On dit à une femme enceinte "comment va votre bébé" pas "comment vont les cellules dans ton ventre").


Un embryon est donc un être humain en voie de développement. Il est un être humain au stade embryonnaire, comme un ado est un être humain au stade de l'adolescence, et une personne âgée un être humain au stade de la vieillesse. L'humain change en permanence. On ne va jamais dire qu'une fille n'est pas un être humain tant qu'elle n'a pas ses règles car elle n'est pas pleinement développée ; ce serait ridicule de dire cela. À 6 semaines, le cœur du bébé bat et il a un cerveau.

9eme semaine : développement des bras, du cerveau.

10eme semaine : développement des bras et jambes.

12eme semaine : yeux et bouche. Tout cela alors qu'il mesure moins de 10 centimètres et pèse moins de 50 grammes. Le corps humain ne cesse de se développer au cours de la vie.


Une fois qu'on a compris ce qu'est un fœtus on doit se rendre à l'évidence : l'avortement c'est l'arrêt d'une vie humaine. On appelle ça généralement un meurtre. Sauf que dans le cas de l'avortement c'est un homicide involontaire car la femme ne sait pas ce que c'est (et c'est là le plus triste). On voit bon nombre de médecins, infirmières, et femmes ayant avorté ou pratiqué des avortements qui expliquent après coup que c'était horrible et qu'ils ont arrêté une vie humaine. Chose intéressante : la femme, Norma McCorvey, alias Jane Roe, qui a été prise dans le procès pour légaliser l'avortement aux USA a ensuite dit que c'était la pire chose qu'elle avait faite et est devenue une militante anti-avortement. Et des exemples comme cela il y en a à foison.


Voilà donc pourquoi l'avortement est un meurtre. Le but n'est pas de condamner les femmes qui avortent, loin de là. Elles sont les victimes de l'avortement. Moins que les bébés tués bien sûr, mais elles le sont. Il ne faut pas condamner les femmes mais le système qui les pousse à avorter.


Aujourd'hui dans notre société, on explique aux femmes que si elles veulent réussir elles ne doivent pas avoir d'enfant. On dénature la femme et onpas avoir d'enfant. On dénature la femme et on l'empêche d'accomplir ce qui est naturel (avoir des enfants) au profit d'une carrière. Il y a très peu d'encouragements de la part des médias pour aider une mère seule, ou un couple n'ayant pas beaucoup d'argent. Le système promeut l'avortement, mais pas l'adoption ou d'autres solutions.


Résultat : des personnes préfèrent gagner plus d'argent au lieu d'avoir un enfant. En 1973, Simone Veil dit au parlement que l'avortement ne devrait être qu'une solution de dernier recours. Elle dit aussi qu’il était prouvé que l'embryon est un humain de plus en plus tôt. Maintenant on se plaint quand les femmes n'avortent pas. Un autre problème, c'est que dans notre société on ne fait rien pour aider l'adoption. Il y a pleins de couples qui n'ont pas pu avoir d'enfant qui ne peuvent pas adopter en France car c'est trop compliqué vis à vis de la loi, alors qu'ils en rêveraient. Ils sont donc obligés d'aller dans des pays étrangers pour adopter.


Plus bas quelques arguments qu'on entend souvent :

-il s'agit d'un viol : le bébé n'y est pour rien. Et on ne peut pas répondre à la violence qu'est un viol par la violence d'un avortement. Il ne faut pas condamner le bébé innocent, mais au contraire aider la mère psychologiquement. Supprimer le bébé ne l'aidera pas, elle aura encore plus de regrets après. Si elle ne veut pas d'enfant elle pourra le donner à l'adoption. De plus l'avortement suite à un viol ne représente pas plus de 5% des cas.

-Pour des raisons financières : à quoi sert un État s'il ne peut subvenir aux besoins de son peuple ? La France a une très bonne sécurité sociale. Les allocations doivent servir à aider ces personnes qui ont moins de moyens. De plus, la famille et les vrais amis peuvent aider. Il y a aussi beaucoup d'associations pour aider les personnes dans le besoin.

-ne pas vouloir élever l'enfant seul : là encore il y a des associations, organismes (privés ou publics) pour aider les personnes. Si le père de l'enfant n'est plus là

(Mort ou parti), ce n'est pas à l'enfant d'en payer les frais.

-un handicap : on ne peut pas supprimer une vie parce qu'elle est différente et plus compliquée. Au XXIème on a suffisamment de moyens pour intégrer les personnes handicapées (physique ou mentale) dans la société. On exclut les handicapés dans ce monde ; on les exclut du monde. Ça n'est pas toujours facile, mais aucune vie n'est toujours simple. D'ailleurs on voit dans le regard des enfants atteints de trisomie 21 leur joie. Ils sont toujours souriants et cela nous frappe d'ailleurs.

-la mère est trop jeune : là encore on voit comment la société isole celles qui n'ont pas le même parcours que les autres. Si la personne est trop jeune, ça sera plus compliqué, certes, mais elle saura être aidée à l'aide de parents, associations, Etat, et proches. Elle aura une aide de parents, associations, Etat, et proches. Elle aura une vie différente des autres, mais elle n'en sera pas moins belle.


-la mère ne veut tout simplement pas d'enfant : quand une personne en situation financière et relationnelle "correcte" fait l'amour, elle doit prendre en compte le fait qu'elle peut tomber enceinte malgré les "protections" qui peuvent parfois ne pas fonctionner. Tout acte a des conséquences que la personne ne souhaite pas forcément mais qu'elle doit assumer. Donc dans ce cas-là l'avortement n'est clairement pas acceptable. C'est pareil si on n’est pas content du sexe du bébé (oui, ça existe).


Finalement, il est clair que ne pas avorter est un choix difficile, même si une femme a toutes les bonnes raisons de garder le bébé. La pression de la société, du système, et parfois même des parents ou du conjoint pour que la fille avorte existe belle et bien et est dramatique. Une autre chose très triste est que l'on pense que la grossesse et l'avortement ne concernent que la femme. Hors pour un bébé il faut aussi un homme. Il y a beaucoup d'hommes qui étaient prêts à élever seul leur enfant mais la femme ne leur a pas laissé le choix. Eux aussi il ne faut pas les oublier car c'est très fréquent comme cas hélas.


L'adoption en France devrait être beaucoup plus promue, les femmes ne devraient pas subir de pression pour avorter et elles devraient être sous pression pour avorter et qu'elles devraient être encouragées à garder leur enfant.


Il y a de plus, quelque chose de très triste. C'est qu’à travers l'encouragement à l'avortement on explique indirectement aux personnes handicapées, nées d'un viol, d'une mère seule ou pauvre, qu'elles ne devraient pas exister. Un député a dit il y a quelques mois dans l'hémicycle de l'assemblée nationale que 100% des fœtus trisomiques devaient être traqués et éliminés...C'est une insulte à la vie de millions de personnes, c'est comme si quelqu'un disait "il faut brûler les roux", ce n’est pas leur faute s'ils le sont et on ne peut condamner quelqu'un pour quelque chose dont il n'est pas responsable.


Pour conclure, aucune vie n'est tout le temps simple et facile. Certaines sont un peu plus dures que d'autres mais elles méritent toutes la peine d'être vécues. Quand on regarde des photos d' enfants africains qui n'ont rien, on remarque une chose : ils ont le sourire aux lèvres. Selon nos critères occidentaux ils n'ont rien et sont à plaindre mais pourtant ils sont heureux. Voilà pourquoi on ne peut pas expliquer à quelqu'un que sa vie sera nulle s’il garde son enfant. De plus, il est dans l'ordre naturel des choses d'avoir des enfants. Donc ça n'est pas à la nature de se plier à la société mais à la société de suivre la nature. Le but n'est pas de juger les femmes qui avortent, mais de juger l'avortement.

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