Ce qui nous est enseigné à l’école de la république, c’est que sous la Monarchie, les écoles n’étaient réservée qu’aux aristocrates et aux séminaristes. Les sujets du roi sont illettrés et ne comprennent pas la Bible. C’est un moyen pour le tyran de garder le contrôle sur ses paysans bien trop stupides. Mais qu’en est-il réellement ?
Dans un premier temps, il faut admettre que les écoles n’ont pas toujours été ouvertes à tout le monde, notamment pendant le Moyen-Âge. Mais c’est là qu’on voit que la royauté s’est modernisée puisqu’elle a ouvert l’éducation à tous. En effet, Louis XIV signe l’ordonnance royale du 13 décembre 1698 qui décrète que tous les parents sont obligés d’envoyer leurs enfants à l’école peu importe la confession religieuse. Les enfants sont alors envoyés dans ce qu’on appel les « petites écoles ». On compte une école par paroisse, c’est-à-dire une école par village. C’est le clergé qui s’occupe de l’éducation, la dîme est le salaire. Des maîtres ou maîtresses peuvent être engagés si nécessaire. Ces instructeurs ont une possibilité d’héberger au presbytère de la paroisse. Ainsi, ils s’occupent également de l’entretien de l’église en tant que sacristain.
Les parents d’élèves avaient le pouvoir de renvoyer l’instructeur en cas d’incompétence.
Le clergé s’occupait d’ailleurs, évidemment, de faire le catéchisme, ainsi la Bible était réellement étudiée, donc les paysans comprenaient donc bien la messe, la religion chrétienne.
Concernant les protestants, bien que Louis XIV révoque l’Édit de Nantes écrit par Henri IV, prônant la Tolérance, le roi décrète que les protestants sont eux aussi obligés d’envoyer leurs enfants dans les mêmes écoles que les français.
Cependant, les élèves protestants sont obligés de participer aux cours de catéchisme.
Par conséquent, en nous apprenant que l’école a été ouverte à tous et toutes par la république, c’est de la propagande anti-monarchiste qui est fait.
De plus, parmi le « combat révolutionnaire » , figure la liberté de la presse. Mais à quoi cela servirait puisque le peuple ne sait pas lire ? C’est un incohérence ! N’allons pas dire que la presse était donc destinée aux riches, ils avaient déjà des salons pour se rencontrer et discuter d’actualité, de philosophie etc. On nous ment, tout simplement.
Les paysans ne savaient pas lire et ne comprenaient pas la Bible = argument non recevable !
A.A.S.
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