Plus qu'une religion : Dieu se fit chair parmi les hommes, il mourut sur une croix.

Au commencement, Dieu créa la Terre ! Il sépara le jour et la nuit, il sépara la masse des eaux et les continents. Puis il créa l’Homme selon sa ressemblance. Dieu le Père aimait l’Homme et il créa la Femme pour qu’il ne soit pas seul dans le Jardin d’Éden. Mais ils péchèrent tous les deux à cause de la perversion. Parce qu’ils eurent reçu la liberté, ça n’est pas Dieu qui les a conduit à Lui désobéir. Alors qu’Adam et Ève furent chassés du paradis terrestre, l’Homme continua à vivre dans le péché. Mais Dieu aimait ses enfants et leur envoya son fils, se faisant chair, vivant dans la condition humaine.

Son fils, Jésus-Christ, c’est-à-dire celui qui est oint par Dieu, fût tenté, eut froid, eut faim et connut l’angoisse ainsi que le rejet par sa communauté ainsi que la trahison de ses amis. Mais il nous a pardonné et souffrit la passion les jeudi et vendredi saint. Jugé injustement par le sanhédrin, il n’a pas cherché à se défendre et il subit les coups de fouet, les crachats qui se mêlèrent à son sang, il sentit se mélange coulait le long de son corps déchiqueté, il entendit les sanglots de sa mère qu’il confia au disciple qu’il aimait et à qui il fut confié à sa mère, notre maman du Ciel. Il porta sa croix entière, coiffé d’une couronne d’épine, et tomba à trois reprise sous le poids de ce qui est plus qu’une simple croix de bois, allant mourir sur celle-ci pour nous accorder le pardon des péchés. Le Fils de Dieu vit sa divinité disparaître et remettre son esprit dans les mains du Père. Il nous pardonna dès ce moment et nous dit « va et ne pèche plus : je t’aime ». Trois jours plus tard, il ressuscita d’entre les morts pour nous dire alors « j’ai vaincu le mal dans la Gloire de Dieu le Père : suis-moi et tu seras vainqueur avec moi ». Cinquante jours suivant la Victoire du Ciel sur les forces des ténèbres, l’Esprit Saint, l’esprit de Dieu vint se déposer dans les cœurs et esprits des apôtres ainsi que ceux de la Bienheureuse Vierge Marie, mère de Jésus de Nazareth : ce fut la pentecôte. De ce jour, la mission d’évangélisation commença à travers le monde. C’est ainsi que les premiers martyrs chrétiens furent persécutés à cause de leur foi en Jésus-Christ. Mais Jésus aimait les Hommes et fit de l’un des plus grands persécuteurs l’un des plus grands apôtres : Saul de Tarse ou Saint Paul. De là, les Églises du monde sont fondées à Rome, à Éphèse, à Smyrne en actuel Turquie, et cet évangélisation conduit au IVème siècle l’Arménie à devenir le premier État officiellement chrétien. En 496, ce fut au tour de Clovis de se convertir au christianisme et de faire du royaume des francs un royaume chrétien selon la Volonté de Dieu par l’intermédiaire de Sainte Clothilde.

La transmission, le témoignage de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, c’est-à-dire l’évangélisation, aura donc permis la christianisation du monde, en particulier de l’Occident mais sans oublier le sud de la Méditerranée avec en exemple l’Ethiopie. Cette christianisation se fit par la conversion des chefs d’État qui, n’ayant aucun intérêt à changer de religion officielle, se convertirent en ayant reçu la force de l’Esprit-Saint et voulurent à leur tour propager la Bonne Nouvelle aux nations, du moins la leur.

Mais aujourd’hui… Aujourd’hui, ce christianisme, le seul et véritable, est décrit comme une simple religion, un instrument politique par les despotes catholiques pour maintenir et contenir la peur du châtiment divin sur ceux qui seraient infidèles, et, par là, réduire les peuples à l’esclavages. Osons le dire : être chrétien ça n’est pas obéir bêtement à des règles et une morale qui nous convient. Le christianisme se vit tous les jours parce que c’est une relation Père-enfant, Dieu-Homme, Ciel-Terre. Dieu, qui est Amour, se donne à nous et nous nous donnons à Lui. Cet Amour n’est pas charnel, il est encore plus fort, il est Éternel ! Et nous croyons que Jésus nous écoute et nous exauce, nous croyons en Lui sans avoir besoin de preuve et c’est ce qui fait la beauté de la communauté chrétienne qui sait ce que vaut de vivre la vie ainsi.

Arthur d’A.S.