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La vérité sur la Révolution Française: Un combat pour la liberté ou contre l’Église catholique!

La Révolution Française est aujourd’hui évoquéecomme symbole de Liberté, démocratie et des Droits de l’Homme.Cette vision idylliquecorrespond-elle réellement à la réalité?

Les massacres de Septembre 1792 à la Guerre de Vendée, les crimes et exactions commisdurant la Révolution française Durant toute la Révolution Française, la violences’est imposée comme méthode d’action politique au mépris de la liberté, de la démocratie et des Droits de l’Homme:ils ont constamment été violés. Une révolutionau nom de la « liberté » De 1789 à 1799, la Révolution Française a été une périodependant laquelle le peuple s'est soulevé contre le Roi de France pour revendiquer davantage de libertéet de droits. La Révolution va-t-elle plus loin qu’une simpleabolition de privilèges?


La Révolution conduite au nom du peuple s’est déroulée sans le consentement du peuple et souvent contre lui. Effectivement, le mouvement fondateurde la République Française porte en lui cette inavouable contradiction, puisque dès 1789 ce sont des minorités qui se sont emparées du pouvoir et qui l’ont menée à leurs propresconvictions et non à celles du peuple. Le 1er article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyena déclaré: « Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Cette phrasecontient une contradiction conceptuelle ! Si les Hommessont libres -n’étantpas dotés des mêmes capacités- ils ne peuventpas être égaux ! Et s’ils sont égaux, ils ne peuventpas être libres.

Une révolution contre le catholicisme Dès le texte fondateur mettant en exergue les valeurs de la République, la volontéde rompre avec la tradition religieuse et politiquede la France s’est affichéeouvertement: il ne mentionne ni le Dieu de la Révélation Chrétienne, ni le Roi sacré à Reims. Aussi, le 11 août 1789, la dîme permettant à l’Église d’assurersa mission socialedans les écoles et les hôpitaux a été supprimée. Au mois d’octobre l’Assemblée a suspendu autoritairement le recrutement monastique. En novembre, ce sont les biens ecclésiastiques qui ont été saisis. En mars 1790, les biens de l’Égliseont été déclarés biens nationaux et ont été mis en vente.

Le 5 octobre 1793, le calendrier de Fabre d’Eglantine a remplacé le Dimanche par le décadi et le décompte des années s'est fait à partir de la proclamation de la République. Ces mesures visent à effacer la chronologie instauréepar le christianisme que les révolutionnaires ont souhaité éradiquer. Le 10 novembre 1793, Notre-Dame de Paris est devenue le Temple de la Raison et toutes les églisesparisiennes ont été fermées. De plus, dans la capitaleet en Province une vague de vandalisme s’est attaquée aux édifices religieuxqui ont été pillés, mutiléset parfois même démolis. Le député de l’Oise, Anacharsis Cloots, se proclame ennemi personnel de Jésus Christ.

Dès la Constitution -bien avant la Terreur- la Révolution a engagé une bataille contre l’Église.


Un génocide ignoré Les catholiques qui constituent 95% de la population ont été marginalisés dans leur propre pays:

À la fin du mois d’août 2600 personnes ont été détenues dans les neufs prisons de Paris. Les prêtres réfractaires internés à l’Abbayeou aux Carmes ont été exécutés. Les tueurs ont ensuite envahi la Conciergerie, le Châtelet, la Force… Au total, près de 14OO détenus on été massacrés soit environ la moitié des effectifs des prisonniers. D’autre part, des historiens ont prouvé que les massacres de septembre ont été prémédités, ayant été favorisés par les autoritéscomme par la presse révolutionnaire: Le 1er septembreMarat a fait placarder des affiches réclamantune justice populaireexpéditive. Danton a plus tard avoué qu’il voulait frapperParis de peur et réduireles modérés au silence.

Pendant l’été 1793, le Comité de Salut Publique a fait converger plusieurs armées sur la Vendée dont les habitants franchissant la Loire ont tenté d’échapper à l’étau qui s’est resserrésur eux. À l’automne, c’est « la virée de Galerne » : des dizaines de milliers de familles vendéennes ont été emmenées jusqu’enNormandie avant d’être reflues sous les coups de leurs adversaires.

Le 23 décembre1793, les débrisde « l’armée royale et catholique » ont été anéantis à Savenay. Il n’y a plus de Vendée, annonce Westermann à la Convention: elle est morte sous notre sabre libre. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacréles français qui n’enfanterons plus des brigands.Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé.

À Nantes Carrier a fait régnerune terreur, noyant10 000 innocents dansla Loire. Afin de prévenirun nouveau soulèvement les « colonnesinfernales » de Turreau ont sillonné la Vendée. De décembre 1793 à juin1794 ces troupesont massacré la population, ont incendié les villages et les fermes:à peu près 200 000 morts dans les deux camps.

L’opération de maintien de l’ordre s’est bel et bien transformé e en entreprise exterminatrice! Et ce, pour des raisonsidéologiques anticléricales. Des représentants en missionont dit au général Hasco : Il faut que la Vendée soit anéantie parce qu’elle a osé douter des bienfaitsde la Liberté. À Lyon, les insurgésont été si nombreux qu’ilsont été exécutés au canon. Il faut réduire la population de plus de la moitié, lance Jean de Saint André. C’est alors une politiqueanti-religieuse qui a atteint son paroxysme.


Le bilan global de la Terreuréquivaut à environ200 000- 300 000 mortssoit 1% de la population- à l’échelle d’aujourd’hui cela donnerait plus de 600 00 victimes.Mais encore, en dépit des idées reçues,c’est le peuplefrançais dans son ensemble qui a subit la Terreur:31% des guillotinés étaient des ouvriers et des artisans, 28% des paysans,20% des marchands et des spéculateurs, 9% des nobles et enfin 7% des ecclésiastiques.

Cen’est donc pas seulement une haine envers les deux premiers ordres privilégiés qui s’est exprimée, mais aussi envers les catholiques appartenant au petit peuple.


L. de Layance

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