Le 21 janvier 1793, le Roy très chrétien Louis XVI, fils de Saint Louis, retourne à son créateur dont il est le lieutenant sur terre, après avoir imploré le Ciel que son sang ne retomberait pas sur la France... En même temps que tombe la tête du Roy martyr, c'est toute une France qui disparaît, frappée à jamais d'un coup mortel. Le peuple français n’en perd alors pas seulement un dirigeant, mais aussi, et surtout, un père. La révolution, le massacre du Roy et de sa famille, ne sont qu'une étape du plus lourd, un système malsain enclenché par la Renaissance et la Réforme. Mais ils sont aussi lourds de conséquences, tout au plan mondial que français.
En effet, le Renaissance marque le début du règne de l'horreur. En commençant par la Sainte Eglise. Celle-ci, par la voie des Saints. Le père se fait défenseur de la vrai Foi en Notre-Seigneur Jésus Christ, et, pour guider le troupeau humain vers la sainteté et vers le Roi du Ciel. Or, l'homme de la renaissance, pas plus que l'homme des lumières, ne saurait tolérer que l'on lui retourne quoi que ce soit. L’orgueil envahit l’humanité. Certains se séparent donc de l’église : les protestants, dont le chef bien connu et l’hérétique Martin Luther. Le siècle des lumières constitue une étape supplémentaire auquel nous semblons condamnés. Après s'être séparé de L'église, avoir prouvé la pseudo-liberté de conscience et de religion, qui n'est qu'en fait qu'un pas de plus vers l'avenir.
L’homme dit moderne dans son droit à n'avoir pour autre maître que lui- même. La révolution marque cette volonté de s'ériger en propre maître. Le Roy, autorité, Lieutenant de Dieu Unique maintenant défié, est à son tour décapité. Le père est mort... Cette révolution signe, tout comme l'avènement de l'hérésie luthérienne avait rompu l'unité de la Chrétienté en Europe, cette révolution signe la fin d'une Europe monarchique soudée autour du souverain.
Plus de Dieu, plus d'Église, plus de maîtres : l'homme est enfin dépouillé de ses chaînes... et libre de se précipiter allègrement vers l’abîme où l'attend, malicieux, le Malin. En témoignant les lois divines et variées voulues par notre belle république démocratique : séparation de l'Eglise et de l'état, légalisation de l'avortement, mariage "pour tous", PMA, GPA...
Ou sont passés les chefs du passé, ces hommes catholiques et patriotes fidèles serviteurs de notre Seigneur et de notre patrie ! Avec le Roy, c'est un père, c'est-à- dire, un homme, un certain type d'homme qui est mort : le chevalier virile et courageux, fier de ses convictions et pétri d'honneur. La solution à notre déclin serait bien sûr que la prière puisse nos ardentes supplications se voir exaucées un jour, mais aussi la formation de vrais hommes braves et généreux.
B.M
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